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27/04/1465 France et Saint-Empire : le jour d'après
Strasbourg (AAP) - Ce dixième jour d'avril 1465, un peu plus de deux ans après que la guerre débuta entre la France et l'Empire, ont été publiés par Sa Majesté Impériale Elias Juliani Fauville de Talleyrand Cheroy, Empereur du Saint-Empire Romain Germanique, et Sa Majesté Lafa de Bussac, Reyne de France, les nouveaux traités de paix entre la France et l'Empire, appelés « Paix perpétuelle de Strasbourg ». Contre toute attente : plus personne ne croyait à cette paix après plus de six mois de combat et près de dix-huit mois de pourparlers qui ne semblaient plus en finir.
Le tout a commencé avec l'histoire d'un banal fief, le Comté de Hainaut, entre le Brabant impérial, et la Flandres française. Tentatives de négociations avortées et non abouties et multitudes d'échanges vains à ce sujet menèrent à une escalade violente qui commença le 2 avril 1463 par l'attaque du général Namaycush de Salmo Salar sur Dole, en lançant des opérations militaires où morts, blessés et sang fusaient de partout aux frontières, que ce soit en Champagne, en Bourgogne, en Lorraine ou en Franche-Comté.
Fait intéressant, les deux souverains actuels, qui ont posé leur sceau sur le traité de paix, étaient au moment du déclenchement des combats les dirigeants respectifs de l'organe diplomatique de leur pays : l'un Chancelier impérial, l'autre Grand Ambassadeur royal de France. C'est lorsque les principaux protagonistes de la guerre moururent, Angélyque de La Mirandole, Reyne de France, et Hadrien Marcus de Sparte, Empereur du Saint-Empire, que le climat s'apaisa entre les deux États, avec des volontés affichées par leurs successeurs de mettre un terme à cette guerre.
Il y eut donc trêve, avec ses énièmes reconductions, et c'est maintenant près d'un an et demi plus tard que trois traités sont publiés. Le premier, « Paix perpétuelle de Strasbourg », établit le cadre général de la paix, la coopération entre les deux États et la reconnaissance respective de noblesse. Le second, pièce centrale car réglant directement la question litigieuse du Hainaut qui est à la base de cette guerre, fixe les frontières entre les deux États, de la Mer du Nord jusqu'aux montagnes alpines, en établissant un partage du Comté de Hainaut, avec une partie Ouest française et une partie Est impériale. Le troisième établit quant à lui une coopération navale contre la piraterie, de même que les frontières maritimes en Hollande et sur le Rhône.
Le tout devrait être suivi, si l'on en croit les négociations, d'une grande cérémonie pour célébrer cette paix qui se veut historique entre les deux plus grandes nations du monde. Espérons qu'elle le sera, et qu'elle sera bel et bien perpétuelle.
Félix pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône